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Auteur/autrice : edouard.delta
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Fiche d’inscription au transport scolaire pour l’année 2016/2017
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Accueil des enfants au Centre de Loisirs Associé à l’Ecole-C.L.A.E. et A.L.S.H. Accueil de Loisirs Sans Hébergement.
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Les finances communales en 2015
Situation des finances de la commune en 2015 : Consulter et télécharger l’article et les arrêtés préfectoraux en cliquant ci-dessous
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article sur les finances communales écrit en février 2016 :
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Le préfet fixe la première augmentation du taux des impôts le 8 décembre 2015 :
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Le préfet règle le budget primitif 2015 le 31 décembre 2015 :
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Édouard Delta optimiste malgré les difficultés budgétaires – Franck BRELAND
Le 29 juin, le budget primitif 2015 de la Ville a été voté avec un déficit global de plus de 6 millions d’euros. La situation est difficile, mais le maire Édouard Delta fait face. Après dix-huit mois passés aux affaires, il fait un bilan d’étape dans sa mandature. D’emblée, il rejette la paternité des difficultés sur son prédécesseur. « Le maire précédent avait voté un déficit budgétaire d’environ 1,8 million d’euros, commence-t-il. En mettant toutes les factures qui devaient être payées, en tenant compte du déficit de la caisse des écoles, nous avons voté un budget primitif à 4,2 millions d’euros de déficit. En même temps, cela nous a permis d’assainir les comptes et de voter un budget en équilibre pour la caisse des écoles et aussi pour le CCAS » .Les difficultés proviendraient essentiellement de la section de fonctionnement du budget, ce qui donne à la collectivité communale quelques possibilités d’investissement, laisse entendre le maire.DES PERSPECTIVES EXISTENTPour inverser la tendance, Édouard Delta a décidé de renforcer son équipe. « L’administration communale souffre d’un manque de cadres A, nous en avons embauché un à mi-temps. Cela nous aidera à mieux suivre les dossiers de la commune, notamment les demandes de subventions » , explique-t-il. La municipalité cherche aussi à élargir sa base fiscale, afin qu’un plus grand nombre d’Ansois paient les impôts, ce qui réduirait la part de chacun.« Nous avons la chance d’avoir une réserve foncière importante, avance-t-il. La libération d’une partie de celle-ci, accompagnée de porteurs de projets, va aussi faire entrer de l’argent frais. J’espère avant la fin de l’année 2015, compte tenu des transactions en cours » .La municipalité espère diminuer le montant du déficit de la commune, d’année en année. « La caisse des écoles et le CCAS sont déjà sur la bonne voie » , soutient le maire. La situation financière difficile n’empêche pas Edouard Delta d’avoir des perspectives.« Nous avons une politique d’investissement très visible, affirme le premier magistrat. Le débarcadère et le bord de mer au bourg ont été aménagés grâce au concours de la Région. Nous avons terminé la rénovation de l’église du bourg et la halle aux poissons à Ravine Sable, la réfection du terrain omnisports du bourg, l’école de Campêche qui a permis de recevoir la centaine d’élèves de Macaille, dont la construction de l’école va commencer. Nous allons débuter la construction de l’école maternelle Adela Deschamps pour la mise aux normes parasismiques » .Le chef d’édilité a restauré la confiance (lire par ailleurs) avec les entreprises, ce qui va permettre le démarrage du chantier de la rénovation et de l’extension de la mairie. Reste que pour Édouard Delta, le chemin est encore long pour sortir du tunnel des difficultés budgétaires.« Nous avons rétabli la confiance »Édouard Delta : « Depuis notre arrivée, nous avons rétabli la confiance. Nous avons un nouveau dynamisme, de nouvelles relations avec nos fournisseurs et avec les entreprises qui étaient engagées dans les chantiers. Avec aussi les institutions comme la chambre régionale de la cour des comptes. Nous l’avons rétabli également avec le personnel communal. Nous avons régularisé la carrière de fonctionnaires territoriaux.Normalement, d’ici la fin du mois, les dossiers passent devant la commission administrative paritaire et seront mis à jour. De plus, en votant les budgets de la caisse des écoles et du CCAS à l’équilibre en 2014, la CRC (Chambre régionale de commerce) nous a accordé sa confiance en ne saisissant pas le préfet pour régler le budget, soutient-il. Aujourd’hui, la commune n’est pas sous la tutelle du préfet. Ni le CCAS, ni la caisse des écoles. »Source : France Antilles Guadeloupe – Samedi 19 Septembre 2015. -
Budget primitif : plus de 6 millions de déficit
Il faudra se serrer la ceinture dans cette commune car le budge primitif affiche un déficit de 6 millions d’euros. Parmi les autres points votés, la vente de deux terrains à Lilian Thuram.
Les prochains mois, et sans aucun doute les années à venir, vont être difficiles pour les Ansois. D’abord, pour les contribuables qui ne pourront espérer une baisse de leurs impôts. Ensuite, pour les femmes et les hommes qui ont en charge la gestion de la commune, notamment Édouard Delta, le maire, et qui vont devoir se creuser les méninges pour trouver des solutions. Les conseillers municipaux ont voté (trois membres de l’opposition contre), lundi soir, un budget primitif 2015 présentant un déficit global de 6 322 377 euros. Quelques minutes plus tôt, les élus ansois avaient approuvé le compte administratif 2014 (trois conseillers de l’opposition s’étaient abstenus) avec un déficit global de 900 496 euros. Comme ils l’avaient fait également pour le compte de gestion 2014 du receveur du trésor public où un seul s’était abstenu. Lors de l’examen de tous ces points, le débat n’a pas pu véritablement s’instaurer. Les membres de l’opposition se sont plaints d’avoir reçu des documents tronqués. En guise d’explication, le premier magistrat a parlé « d’économie de papier réalisée » . Mais d’une manière générale, le conseil municipal n’a pas discuté des mesures qu’il comptait mettre en oeuvre pour assainir les finances d’Anse-Bertrand.SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONSEn dehors de ces questions budgétaires, les élus ont voté des subventions à des associations ou des organismes : OMCS (80000euros), OMT (15 000 euros), Colibris (1 000 euros), Anska (500 euros), Dégagé Band (2 000 euros), Les Hibiscus (1 000 euros), Les Immortelles (2 000 euros), US Ansoise (7 000 euros), UV Nord (17 000 euros), ACC (1 000 euros).Il a aussi été décidé de vendre à Lilian Thuram deux parcelles de terre sur la section de La Chapelle. Mais surtout, les conseillers municipaux ont décidé de maintenir les taux des impôts directs locaux en l’état. Les contribuables ansois auront une taxe d’habitation de 25,15%, une taxe foncière bâtie de 38,18% et une taxe foncière non bâtie de 119,02%.Source France-Antilles Samedi 4 Juillet 2015. -
La résidence Macaille II inaugurée
Jeudi, la résidence Macaille II construite par la Sikoa a été inaugurée en pleine campagne ansoise, dans le quartier Macaille.
L’inauguration de la résidence s’est déroulée en présence du maire, Édouard Delta, et de certains de ses conseillers municipaux, du président de la Sikoa, Michel Brisard, des administrateurs et collaborateurs de la Sikoa ainsi que des locataires qui ont déjà pris possession des lieux. « Il s’agit de la deuxième tranche de la résidence. La première a été livrée depuis une dizaine d’années. Macaille II est une résidence de 40 logements LTS (locatifs très sociaux) et LLS (locatifs sociaux), allant du T2 au T5 » , a expliqué Lydie Bonfils, secrétaire générale de la structure Sikoa.UNE RÉSIDENCE À L’IMAGE DE LA SIKOA« C’est une résidence cachée, au calme, mais bien implantée dans son environnement. Sur plus de 9 000 m², on a construit trois lots (3 tranches de 10, 20 et 10 logements) bien répartis. Cela montre bien l’utilisation de l’espace et puis ce sont de petites unités. De plus, les logements du rez-de-chaussée bénéficient de jardins privatifs. Au niveau de la voirie, la résidence est accessible » , poursuit cette dernière. « La spécificité de la résidence réside dans le fait que les locataires ne payent pas trop de charges. De plus, ils bénéficient d’un petit parc, un espace de vie en commun qu’ils peuvent utiliser. Sikoa ne veut plus faire des blocs, mais de belles résidences avec un espace paysager autour, qui permette à chacun de s’exprimer et de bénéficier d’une certaine liberté au sein de sa résidence » , a déclaré Jules Goval, directeur financier de la Sikoa.Un éventuel partenariat entre la Sikoa et la commune pourrait être signé. Le maire souhaite faire construire des résidences avec la possibilité, pour les locataires, d’accéder à la propriété. Il souhaite également des résidences un peu plus élaborées afin que les salariés de la mairie puisse occuper ces espaces et bénéficient de logements au sein même de la commune.Source France- Antilles Mardi 30 Juin 2015. -
L’art accessible à tous grâce à Cléa
Pendant trois ans, Anse-Bertrand, Morne-à-l’Eau, Le Moule, Petit-Canal et Port-Louis, accompagnés de la communauté d’agglomération du Nord Grande-Terre, vont mutualiser leurs moyens. Cette synergie doit favoriser l’accès à l’art à leurs populations.
Jacques Billant, le préfet, Camille Galap, le recteur d’académie, et les représentants des communes du Nord Grande-Terre (1) ont, la semaine dernière, paraphé le Contrat local d’éducation artistique du Nord Grande-Terre (Cléa). Le premier du genre en Guadeloupe. Ce Cléa est le premier protocole de coopération entre l’État et un ensemble de collectivités sur un même territoire guadeloupéen, en l’occurrence le Nord Grande-Terre. Le contrat est conclu pour trois ans et peut être renouvelé une fois. Le Cléa a pour cible les enfants, les adolescents et les jeunes, sur le temps scolaire, périscolaire et hors temps scolaire. Son objectif : rapprocher ces différents publics des artistes, des oeuvres et des structures culturelles, et soutenir la mise en place de parcours d’éducation artistique et culturelle. Il prévoit la formation des acteurs participant à ce projet ambitieux ainsi qu’une présence artistique forte, notamment sous la forme de résidences d’artistes. Le Nord Grande-Terre est le territoire idéal pour lancer le dispositif. Cette partie de la Guadeloupe est éloigné des grands centres urbains et des lieux de diffusion culturelle. Toutefois, cela ne signifie pas que la région ne dispose pas d’atouts en matière de patrimoine, d’architecture et d’histoire. C’est sur ces richesses locales que le Cléa du Nord Grande-Terre a été élaboré. Il incite au travail en réseau entre les différentes communes et bénéficie du soutien des services de l’État, tels la Drac (Direction régionales des affaires culturelles), tant d’un point de vue financier que de l’expertise et du conseil.(1) Édouard Delta, maire d’Anse-Bertrand, Blaise Mornal, maire de Petit-Canal, Victor Arthein, maire de Port-Louis, Sheila Rampath, 7e vice-présidente de la CANGT, Sylvia Sermanson, 6e maire adjointe du Moule, et Philipson Francfort, 1er maire adjoint de Morne-à-l’Eau.Les six objectifs du Cléa au Nord Grande-Terre1. Compenser les inégalités d’accès à la culture, liées notamment à la ruralité des territoires en favorisant l’émergence de projets artistiques et culturels.2. Recenser les actions et les dispositifs existants.3. Favoriser la rencontre entre les artistes, les professionnels de la culture et les habitants.4. Encourager la pratique artistique et culturelle et transmettre les fondamentaux nécessaires à la poursuite d’une activité artistique tout au long de la vie.5. Accompagner les actions favorisant le développement du livre et de la lecture à travers, notamment les opérations nationales (Temps des poètes, Semaine de la francophonie, etc.).6.Encourager les opérations d’éducation à l’image, aux médias et aux nouvelles technologies.Camille Galap, recteur d’académie : « Donner des accès à la culture »« C’est important de signer ce genre de contrat car cela permet d’avoir plus de visibilité et de lisibilité sur les projets qui sont menés. Et de donner des perspectives d’accès à la culture pour tous, notamment aux jeunes qui n’en ont pas forcément l’opportunité. Au travers des enseignements d’éducation artistique et culturelle, ça apporte énormément aux jeunes comme compétences, en terme de réussite scolaire. Il y a un lien étroit à tisser entre l’Éducation nationale et le volet culturel et artistique. »Source : France Antilles 26 Juin 2015 par Franck Breland. -
ANSE-BERTRAND Le fabuleux destin d’Armand Chérubin
La vie d’Armand Chérubin s’apparenterait presque à un conte philosophique s’il ne s’agissait pas d’une réalité. Cet Ansois de 84 ans, entièrement autodidacte a eu une brillante carrière professionnelle et poursuit encore un parcours exceptionnel dans le monde de la culture, des lettres et de la philanthropie.
Armand Chérubin est né il y a 84 ans. Sa vie va suivre un seul et même fil conducteur : apprendre et s’ouvrir aux autres. En 2013, Armand Chérubin a été élu personnalité de l’année par l’Association internationale de l’encouragement public. C’est là, une nouvelle gratification qui vient s’ajouter aux innombrables autres (médaille de bronze de l’Académie internationale de Lutèce en 1986, prix de conte et de nouvelle, palme d’argent de l’association internationale de l’encouragement public en 1989, nombreuses médailles décernées par l’Académie des belles lettres et le consistoire des jeux floraux en Guadeloupe, etc.).Poète, écrivain, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont La légende de madame Coco : pacte avec le diable en 2000. En 1965, il fonde le cercle culturel ansois aux côtés de Flavien Ferrant, Isidore Guimba, Chaben, Robert Loyson et Valcou Gêne, où il assume la fonction de directeur artistique. En 1979, il devient président de l’Association familiale d’Anse-Bertrand et responsable culturel des Immortels, club des aînés de la commune. Auparavant, il était déjà engagé dans d’autres structures : Éclaireurs de France, Coeur Vaillant, Rose de l’Aurore, Clarté de Vénus (actuelle USA). « Toutes ces activités ont apporté du savoir-vivre et de la solidarité en leur temps. Les gens qui ont fréquenté ces associations sont devenus humainement plus riches car on y apprenait à bien vivre ensemble » , estime-t-il.Armand Chérubin est né en 1931. Il perd sa mère à l’âge de 11 ans et doit cesser l’école.EN APPRENTISSAGE À 12 ANSCe double traumatisme le dote d’une volonté de fer : coûte que coûte, il se donnera les moyens d’apprendre. An tan Sorin, la population connait des heures difficiles et il est courant de voir les enfants travailler. Leurs responsables sont parfois cruels. Le jeune Armand peine à supporter cette situation. La tante qui l’a recueilli le réconforte avec tout son bon sens. « Tiens bon mon garçon. Fais toutes les tâches qu’on te donne à faire. Un jour, tu deviendras un homme et tu te serviras de ces expériences pour aider ceux qui en auront besoin. »L’adolescent accomplit son dur labeur sur l’habitation Lemercier, sans perdre de vue sa priorité. « Chaque fois que je pouvais trouver un moment, je repassais mes connaissances. » À 12 ans, il entre en apprentissage dans la maçonnerie. Il progresse vite et devient chef d’équipe.UN MODÈLE POUR BEAUCOUPEn 1965, l’architecte Gilbert Corbin le repère sur un chantier alors qu’il forme des manoeuvres. « Votre place n’est pas ici, lui dit-il, vous seriez mieux dans un centre de formation » . Armand Chérubin suit le conseil et fait les démarches nécessaires. En 1966, il intègre l’AGFMO, à Petit-Bourg (une filiale de l’Afpa) en tant que formateur. Il travaille d’arrache-pied pour pouvoir enseigner, en plus de la partie technique, la partie théorique.À 45 ans, il obtient son premier diplôme et forme désormais des chefs d’équipe. On lui confie aussi de nouvelles responsabilités. En 1985, il est chargé par exemple, d’organiser une action de formation dans le béton armé à Saint-Pierre-et-Miquelon. « J’ai pu mettre en pratique les conseils de ma tante. Quelque chose me poussait à tout connaître : littérature, écriture, arts plastiques, mathématiques, cinéma, et à transmettre. Quand un de mes élèves était en difficulté, je le faisais venir le soir chez moi pour l’aider » . Atypique, ce formateur a été un modèle pour beaucoup des élèves qu’il a accompagné vers la réussite 33 ans durant.Encore et toujours en activitéAujourd’hui, Armand Chérubin consacre son temps entre écriture et arts plastiques. Deux ouvrages sont déjà bien avancés : un recueil de contes et légendes d’antan, qu’il tient de sa tante, et un récit plus autobiographique. Il trouve encore de l’énergie pour explorer les nouvelles technologies, la peinture et la gravure de calebasses.Source : France Antilles Stéphanie TOLLET Samedi 07 mars 2015